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Fureur nocturne [PV Natasha]

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Fureur nocturne [PV Natasha] Empty Fureur nocturne [PV Natasha]

Message  Vic V. Vladislava Mer 29 Juil - 19:29

Cette petite garce avait encore osé.

Une fureur sans nom habitait la Belle de nuit la plus connue de Moscou alors qu'elle parcourrait les trottoirs de Sa rue. Partout autour d'elle, des Belles exhibaient leurs charmes, souriaient, saluaient, sans pudeur et sans scrupules. Ils étaient de toute manière superflu ici. Alors au diable. Vic aurait pu, une fois de plus, s'extasier devant la beauté égérie de toute ces femmes qui obéissait au moindre de ses ordres, à elle, la maquerelle. Oh ça oui, elle était fière Vic de ses Belles, elle qui avait tant travaillé pour obtenir ce poste. Enfin. Ce n'était pas le sujet présentement. Car une fois n'est pas coutume la plus belle des Belles n'était pas là pour ça. Non. Elle venait en chercher une en particulier. Une qu'il allait falloir punir. A défaut de punir l'homme. De toute manière, c'était toujours le moins gradé dans le système actuel qu'on punissait le plus. Michael en avait été la preuve. Cette garce l'était tout autant.

Elle avait encore osé. Elle avait désobéit aux règles. Pire : Elle lui avait désobéit à elle, sa supérieur direct. Ça, c'était un affront que Vic n'allait pas laissé passer. Encore. Et c'était probablement ça le pire : Ce n'était pas la première fois. Combien de fois avait-elle dû punir cette petite salope de Natasha parce qu'elle avait désobéît à ses ordres. Trop souvent malheureusement. Bien sûr, si ça n'avait tenu qu'à elle, cette petite pute de bas étage aurait tout bonnement disparu de la surface de Moscou - et peut-être bien même de la surface de la terre - mais il y avait la réputation d'un personnage bien trop influant dans l'équation, et Vic se retrouvait obligée même de la gardé dans la partie éclairée de la rue Kitrovka. C'était scandaleux qu'on ne la laisse même plus régir ses Belles comme elle l'entendait. Tout ça pour le caprice d'un sale petit autocrate cousin de Falconeri. Il était clair que si tout cela continuait ainsi, Vic ne tarderait pas à tourné pro-rebelle.

Un petit ricanement jaune s'échappa de sa gorge. Rare était les Belles de nuit pro-rebelle, et pour cause : Leur chef était horriblement pédant et insupportable. Si... snob. Non. Définitivement, ce n'était pas demain la veille qu'elle choisirait un camp. Elle était de celui des Belles de nuit, Maquerelle pour n'avoir aucun de compte à rendre, ou si peu, et surtout pas sur le caprice d'un autocrate qui aurait pris la grosse tête à cause d'une affiliation quelconque avec la famille souveraine. Et pourtant, aujourd'hui, c'était à lui qu'elle devait sa fureur. Il aurait été tellement simple de projeter directement cette petite catin de Natasha directement dans l'impasse. Et encore plus simple de la faire toute bonnement disparaître. Mais c'était malheureusement impossible. Et Vic bouillonnait de ne pouvoir assouvir ses envies comme elle l'avait fait par le passé.

De rage, Vic mis un coup de pied violent et absolument pas en accord avec sa classe prétendue naturelle dans une canette vide qui traînait sur le trottoir. Engoncée dans ce que beaucoup aurait appelé un soutien-gorge, mais qui pour Vic n'était rien d'autre qu'un tee-shirt court - très court - noir, elle avait eu la bonne idée de l'accordé à un pantalon, noir également, droit, révélant avec talent sa magnifique silhouette sans pour autant offrir à l'imagination l'occasion de se défiler de l'équation. Divine de charme et de grâce, la maquerelle semblait pourtant oublier la retenue à laquelle son rang l'astreignait. Ses cheveux roux était noué en une haute et longue queue de cheval qui battait à mesure de son pas frénétique et colérique contre son dos presque intégralement dénudé. Furieuse. Elle était furieuse. Et lorsqu'elle aurait mis la main sur cette petite garce de Natasha, aucun doute qu'elle allait lui faire payé tant son écart avec cette idiot de Bosvoski, que l'écart qu'elle même, maquerelle, était en train de commettre en se montrant si peu douce dans une rue où n'importe qui pourrait la voir.

Souffrance. Moult envie de souffrance palpitait sous le crane de la jeune femme. Puissante et insubmersible, Vic se demanda l'espace de quelques secondes si, face à l'autre, elle serait capable de son contenir. Non ! Elle avait passé trop d'année à se maîtriser entièrement pour ne pas céder maintenant à la passion. La rage avait pourtant toujours été la passion qu'elle réfrénait le mieux, au contraire de l'amour qu'elle avait autrefois si mal contrôler. Sotte. Elle était trop sotte. Mais encore une fois, la question n'était pas là. La question était : Qu'allait-elle bien pouvoir trouvé pour punir cette salope de Natasha.

Un sourire se peignit sur la lèvre de Vic alors qu'elle arrivait enfin en vue de la jeune femme : Elle venait d'avoir une idée.
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Message  Natasha A. Rolinskof Jeu 30 Juil - 14:37

Belle soirée.

C’était certainement la pensée souveraine dans l’esprit de Natasha alors qu’elle arpentait les trottoirs de la rue Kitrovka à la recherche d’un emplacement pour la soirée. La soirée de la veille encore ancrée dans son esprit, elle rayonnait de joie. Elle prenait tout avec le sourire et même les trottoirs sales sur lesquels elle avançait d’une démarche sautillante ne la faisaient pas redescendre sur terre. Les interpellations de ses collègues à l’adresse de clients potentiels et les courtes bribes de conversations salaces qu’elle pouvait entendre de ci de là, ne la désenchanté pas non plus. Non, Natasha était heureuse et ne compter pas changer de nuage pour le moment. De plus ce n’était au fond qu’un atout supplémentaire pour elle non ? Une fille souriante et pleine de vie était plus plaisante. Certes toutes les autres filles étaient souriantes. En tant que belle de nuit c’est une chose qui s’apprend rapidement. Elles avaient toutes des sourires étincelants et étaient toutes particulièrement mises en valeurs. Chacune à leur façon, elles étaient toutes belles. Si on avait pris seulement les filles, sans le trottoir, sans le contexte, on n’aurait peut-être même pas imaginé qu’elles étaient là pour se prostituer. Mais Natasha ne feinter pas le sourire et ne se rendait pas heureuse avec ce qu’elle avait. Non elle souriait et était heureuse grâce à ceux que l’on lui avait donnés. Elle avait, la veille, passait une soirée fabuleuse. Elle avait été amoureuse. Mais chut, il ne faut pas le dire…Il ne fallait pas montrer que l’on est amoureuse, surtout pas après des autres clients. Mais cela ce n’était pas bien difficile. Natasha de nature joueuse aimait à se donner une attitude enfantine. Un brin gamine dans la tête, des formes de jeunes femmes sur le corps, et des propositions de jeux plus différents les uns que les autres. Les hommes qui viennent se divertir ici aiment qu’on leur propose des jeux. Une attitude un peu décalée, fraîche et heureuse, que fallait-il de plus ? Pour elle rien.

Même lorsqu’elle s’était préparée ce soir avant de sortir chercher un client pour la nuit, elle n’avait cessé de fredonner, de sautiller, d’essayer tenue sur tenue. Finalement elle avait opté pour de l’inhabituel comme d’habitude. Elle avait mêlé le côté enfantin aux costumes d’antan comme elle les aimait. C’était la particularité de Natasha, porter des tenues inhabituelles voire même carrément bizarre parfois. Mais c’était amusant de voir les gens se demandait ce que c’était encore et la jeune femme aimait s’amuser. Et elle aimait partager son amusement. Ce soir, elle avait choisi une robe à corsage entièrement blanche. Au milieu du noir, c’est une des couleurs que l’on distingue le plus. La robe s’arrêtait au niveau des genoux et se composait de deux volant, dont celui du dessus s’arrêtais un peu plus haut que l’autre qui était donc au genou. Des petits lacets noirs faisaient des nœuds sur le volant le plus court alors que le corsage lui-même était composé de lacets noirs en croisillon. Les manches courtes légèrement bouffées était aussi blanches ornée de lacet noir. Niveaux chaussures, elle portait des cuissardes blanches aux motifs noirs. Un ras de cou noir et quelques bracelets de perles blanches étaient ses bijoux. Elle s’était aussi amusée avec ses cheveux. De belles boucles anglaises, comme en ont les poupées, tombaient en cascade dans les deux couettes de part et d’autre de son visage. Une mèche raide et une mèche bouclée de chaque côté de son visage encadrait son visage. Et des nœuds papillons noirs servaient d’élastique. Tenue guère habituelle, mais très légère, un brin transparent par endroit selon l’angle d’éclairage. Elle mêlait originalité et jeux, cachait trop de choses, mais en laissait supposer bien plus. Natasha était prête pour s’amuser.

Elle trouva finalement un lieux éclairé non déjà occupée par une de ses collègues et où elle aurait le champ libre, du moins sur les quelques mètres alentours avant qu’un autre spot n’éclaire une autre fille un peu plus loin. Il fallait attendre que quelqu’un vienne et se faire remarquer parmi tant d’autre. Mais Natasha était toujours à des lieux de s’inquiéter de trouver ou pas quelqu’un. Elle finirait bien par attirer un homme et ferait son travail comme il se doit. Il valait mieux de toute façon. Sinon la maquerelle allait lui tomber dessus. La maquerelle, Vic. V. Vladislava, maîtresse incontestée de quasiment toute la rue Kitrovka, des trottoirs à la maison close. Mais disons qu’entre elle et Natasha ce n’est pas le grand amour. Bien au contraire même. Et ceux depuis que Natasha avait enfreint la règle numéro 1 de l’établissement à savoir, avoir une relation non rémunérée et en plus suivie. C’était d’un côté amusant de se dire que ce qui rendait Natasha si heureuse était aussi ce qui insupportait grandement sa patronne. Natasha avait permis à un homme qu’elle côtoyait maintenant depuis plus d’un an, période depuis laquelle ce cher monsieur ne paye plus sa soirée passée avec Natasha. Que ces dernières aient lieu à la maison close ou même ailleurs. La veille en était même un parfait exemple. Son amant dirons nous, de nom Bosvoski, cousin de la fille Falconeri, l’avait emmené au casino où une soirée déguisée avait été organisé. Un jeu avec des cartes aussi. Natasha avait passé une soirée fabuleuse, mais pendant ce temps elle n’avait pas travaillé, du moins pas de façon payante. Bien sûr Natasha n’avait pas demandé d’autorisation à la maquerelle. Bien sûr elle avait tout fait pour que la maquerelle. Mais bien sûr elle savait aussi que Vic l’apprendrait bien assez vite. L’éviter toute la journée ne serait pas suffisant. Elle finirait bien par la voir et Natasha devrait lui faire face. Et tout le souci était là. Vic n’aimait pas Natasha, Natasha n’aimait pas Vic. Vic était la patronne, mais Natasha était la belle de nuit attitrée d’un homme influent. La première ordonnait, la seconde désobéissait avec insolence. Non, les deux jeunes femmes n’étaient pas faîte pour s’entendre.

Natasha aurait voulu passer sa soirée sans penser à la maquerelle. Pouvoir continuer à penser juste à son amant. Faire son boulot normalement, mais non, tout cela n’allait pas se passer comme prévu. Et malgré tous ses efforts la bonne humeur de Natasha allait disparaître avec l’arrivée inattendue de la fameuse maquerelle. Oui inattendu, car Natasha ne pensait pas que la maquerelle se déplacerait pour la voir, réprimander serait sûrement plus adapté à la situation. Car il n’était pas difficile de comprendre qu’en effet la maquerelle était furieuse. Elle devait être au courant de ce qu’il s’était passé la veille. Comment ? Quelle fille pouvait l’avoir balancé ? Surement cette garce de favorite. Natasha s’entendait bien avec les autres filles, et si l’une d’elle l’avait dénoncée à la maquerelle c’était par obligation, mais Natasha n’avait aucun doute que la fille en question aurait tenté de la prévenir que la maquerelle était au courant. La favorite. Surement la seconde femme au monde qu’elle aimait le moins.

Natasha se retînt de donner un coup de pied rageur dans le sol. Ce n’était pas le moment de s’énerver. La conversation n’allait sûrement pas être agréable, inutile de l’envenimer. Le sourire et la bonne humeur de la belle de nuit avait disparu et Natasha se décida à faire face à la maquerelle qui s’approchait tout en réfléchissant à ce qu’elle pourrait dire. Devait-elle seulement commencer la conversation ? Natasha n’aimait pas cette situation, mais alors pas du tout. Elle ne voulait pas avoir cette conversation. Ou est-ce que cela allait amener ? Nulle part. Natasha commençait déjà à s’énerver alors qu’elles n’étaient pas encore face à face. Natasha resta immobile, face à la maquerelle, les mains dans le dos, appuyé contre son lampadaire, elle attendit que la maquerelle arrive jusqu’à elle.

« Qu’est-ce que je vous ai fait encore ? » jeta t’elle sans un bonsoir au préalable. Après tout les deux femmes ne s’entendaient pas, tout le monde le savait et les fausses politesses n’y changerait rien.

D’accord, ce n’était peut-être pas le meilleur moyen d’entamer la conversation. Non en fait c’était certain. Mais bon c’était fait alors. Les deux femmes étaient face à face et Natasha était persuadée que ce serait dorénavant une mauvaise soirée.
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Message  Vic V. Vladislava Jeu 30 Juil - 15:51

Vic vrilla son regard sur Natasha alors que celle-ci la provoquait ouvertement, sans le moindre scrupule quant à sa colère. Cette gamine était-elle suicidaire pour la chercher ainsi ? Parce qu'après tout, quand bien même cette saleté était la maîtresse d'un homme puissant, que pouvait-il contre les regrettables incidents ? Qui pouvait prévoir que Natasha passerait sous une voiture, trébuchant sur une irrégularité du sol, glissant sur la route... Fâcheux incident. Un sourire délicat et glaciale se peignait sur le visage de la maquerelle alors que l'image, en soit affreuse et agressive se représentait dans son esprit. Magnifique idée. Pourquoi ne l'avait-elle pas eu plus tôt ? Poussé cette salope sous une voiture serait une excellente idée. Une voiture Autocrate bien sûr, histoire que personne n'aille chercher très loin les causes de sa mort. Vic en aurait ricaner.

Mais l'instant n'était pas au ricanement démoniaque, et Vic se reconcentra sur la petite garce face à elle. Elle avait cette moue insupportable sur le visage, et la jeune femme se demanda l'espace de quelques secondes la raison première pour laquelle elle était là. Non. Ce n'était pas pour l'éviscérer en public avec cris, déchirures et sang. C'était pour - encore - la rappeler à l'ordre. Et cela allait passer par des châtiments corporels. Ce n'était pas si fréquent dans les punitions de Vic, celle-ci ayant toujours préféré la torture psychologique, bien plus efficace, et qui avait le mérite de ne pas abîmer ses Belles, mais aujourd'hui, cette petite pute de bas étage l'avait bien cherché.

S'approchant lascivement de la jeune femme face à elle, Vic posa une main faussement amicale sur son épaule, et la laissa glisser le long de son bras, un sourire tout ce qu'il y a de plus hypocrite sur les lèvres. Finalement, arrivé au coude, les ongles rouges et parfaitement manucuré s'enfoncèrent dans la tissu fin puis carrément dans la chaire tendre de la jeune femme. Le regard alors déjà polaire de la maquerelle devint carrément incisif et c'est d'une voix tranchante qu'elle lui susurra doucement à l'oreille.

- Je te serais grée, Natasha, de ne pas me contrarier d'avantage que je ne le suis déjà... Tu conviendras qu'il serait fâcheux qu'un... accident ne survienne pendant ton service...

Bien sûr, ce n'était pas la première fois que Vic menaçait sa souffre douleur préférée, mais jamais au grand jamais on avait pu voir un tel enfer palpiter sous les prunelles émeraudes de la maquerelle. La preuve s'il en fallait une que la jeune Belle de Nuit qu'était Natasha jouait avec sa vie à la provoquer ainsi. Se détachant finalement d'elle, elle retira, un a un ses ongles du bras de la jeune femme laissant derrière eux une légère trace écarlate, bon souvenir d'un vernis tachant et d'une peau peut-être un peu trop fragile. Peu importe. Natasha avait plus à craindre qu'une simple marque d'ongle sur son bras. De la part d'une Vic qui s'enflammait un peu trop vite ces derniers temps. Qui pouvait savoir ce qui palpitait sous l'épaisse chevelure rousse de la jeune femme la plus jeune maquerelle de l'histoire de leur monde.

Alors, passant la même main qui quelques secondes plus tôt se trouvait planté dans son bras, sur la joue douce de la Belle, Vic sourit, à la manière d'une vipère qui tente d'attirer sa proie, et susurra de nouveau, sur le même ton glaciale, mais qui s'était quelque peu teint d'une nuance de jeu malsain :

- Que dirais-tu que nous nous éloignons de la route et que nous nous installions un peu plus près des murs... je m'en voudrais d'avoir un geste déplacé qui pourrait attenter à ta vie.

Douce façon de lui indiquer que si elle ne voulait pas finir sous une voiture, elle avait plutôt interêt à la suivre au plus près des habitations et surtout, au plus loin des véhicules. Mais bien sûr, ce n'était qu'un conseil de la part de Vic, et Natasha était libre de le suivre où non. Mais une chose était sure, quoi qu'elle choisisse, Vic, elle, irait l'attendre là bas, près du mur. Et si la petite catin qu'était Natasha ne la suivait pas, elle risquait fort de vivre un enfer encore pire que celui que déjà, elle lui réservait.

Existe-t-il pire que pire ? Vic allait vous prouver que oui.
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Message  Natasha A. Rolinskof Dim 9 Aoû - 22:11

Finalement peut être que Natasha n’aurait pas du dire ça. Déjà que la venue de la maquerelle n’avait rien de rassurant en soit, d’autant plus que Natasha se doutait très fortement que les motivations de ce déplacement ne lui était pas favorable du tout, il avait fallu qu’elle en rajoute une couche. Parler sans réfléchir, ce n’était pas la première fois que cela arriver face à la maquerelle bien au contraire, mais voilà qu’elle avait réitéré l’acte. Mais c’était venu naturellement, dirons-nous. Natasha n’aimait pas Vic, elle n’allait pas se montrer hypocrite en étant faussement amicale, même si cela aurait été peut-être mieux. Quoique. Dans l’idée de la belle de nuit, que Natasha ait dit « Bonjour » ou « Qu’est-ce qui vous amène ? » ou même encore « Je ne veux pas vous voir. » le résultat aurait été le même, compte tenu de leur relation. Même pour des banalités, que de toutes façons elle n’échangeait pas, les rares conversations qu’elles pouvaient avoir ayant trait au travail, étaient teintée d’une certaine animosité, qu’elles ne cachaient plus. Pour en revenir à la simple phrase prononcée par Natasha qui prise dans un autre contexte n’aurait certainement eu aucune importance et n’aurait eu aucune raison d’être mal prise. Elle s’avérait là de trop. Le encore signifiait clairement l’agacement de la belle de nuit de voir sa patronne déboulait pour lui parler d’un sujet dont elles avaient déjà maintes et maintes fois discutées. Pourquoi la maquerelle ne refusait-elle de laisser couler ? Etait-ce simplement parce que Natasha ne lui en avait jamais demandé l’autorisation ? Aux yeux de Natasha, c’était plutôt parce qu’elle défiait son autorité en défiant la première règle de la maison close. Car après tout, Natasha faisait son chiffre. Certes elle s’éclipsait quelques soirées, mais cela restait très raisonnable. Elle ne devait pas faire perdre grand-chose au bordel. Mais alors pourquoi la maquerelle réagissait t’elle ainsi ?

Parlons-en de cette réaction. Dès le moment où elle avait croisé le regard de Vic, quoique rien que la démarche de la maquerelle était significative, Natasha avait compris qu’elle était furieuse et il en avait découlé la conclusion que Natasha allait passer un mauvais moment. Mais quant à savoir la teneur exacte de ce mauvais moment, seule la maquerelle pouvait en avoir une idée. Mais quoiqu’il en soit, Natasha avait un mauvais pressentiment. Elle suivit des yeux la main aux ongles parfaitement vernis de la maquerelle se dirigeait vers elle. Instinctivement, elle aurait voulu reculer, cependant trop fière certainement pour céder face à elle, et surtout face à un geste si dérisoire, n’allons pas montrer l’inquiétude que la maquerelle pouvait créer chez sa souffre douleur, elle n’en fit rien et resta immobile. Lorsque les doigts glacés entrèrent en contact avec son bras, un léger frisson parcourut le corps de la belle de nuit. Non elle n’aimait pas ça. Le contact avec Vic avait quelque chose des plus répulsifs pour Natasha. Elle détourna ses yeux de la main de Vic qui descendait vers son coude pour faire face au visage de sa patronne. Et le sourire hypocrite qu’elle y vit ne la rassura pas. Le regard gelé de la maquerelle révélait à la fois de la rage mais aussi un calme évident. Qu’avait-elle prévue ? Qu’allait-elle faire ? Un brin d’inquiétude saisit Natasha, mais elle se refusa à regarder ailleurs. On la disait insolente, ce n’était pas pour rien. Elle l’était, et elle avait bien l’intention de faire face à la maquerelle. Cependant les ongles s’enfonçant dans son bras lui firent tourner la tête vers l’origine du mal, alors qu’autant par surprise que par le léger pincement ressentit, Natasha laissait échapper un gémissement.

« Mais ça va pas ! » S’exclama-t-elle.

Elle allait retirer son bras quand la voix de la maquerelle aussi froide que l’était son regard et ses doigts ne lui parvienne trop proche de son oreille. Elle sentit le souffle de la maquerelle sur son visage et se sentit frissonner à nouveau. Le contraste entre le souffle chaud de la maquerelle et l’oreille gelé de Natasha. Natasha ne bougea plus, écoutant avec attention et appréhension aussi les paroles de la maquerelle. Les choses lui plaisaient de moins en moins. Un accident, quel accident ? Mais bon sang à quoi pouvait bien penser cette folle ? Natasha n’était pas rassurée. Certes ce n’était pas la première fois que Natasha était menacé par la maquerelle, mais cette fois quelque chose inquiétait d’avantage Natasha. Etait-ce la nuit noire qui produisait cet effet ? Loin de la chaleur du bordel, sous les lumières blafarde des projecteurs ? Non. Bien que cette solution eut été rassurante, Natasha n’était pas dupe. Son inquiétude venait de la soudaine proximité entre les eux femmes. Jamais Vic ne s’était, auparavant, montré si…agressive.

Lorsque Vic retira enfin ses doigts, Natasha dégagea brutalement son bras par pure réflexe et recula d’un pas, jetant sur Vic un regard haineux. Plus le temps passé, plus elle se disait que la femme face à elle n’était pas normal. Elle passa sa main droite sur la légère coupure provoquée par la maquerelle. Ce n’était rien, du moins rien qui d’ici quelques secondes ne se ferait plus sentir. Et pourtant, Natasha laissa sa main droite dessus comme par protection. Elle mourrait d’envie de lui demandait ce qu’il ne clochait pas chez elle ? Si elle aussi n’avait pas désobéi à des règles par amour ? Mais sans savoir pourquoi, elle se tut. Sûrement parce qu’elle pressentait que cela ne ferait qu’aggraver les choses. De plus, bien que Natasha ait reculé d’un pas, ce n’était visiblement pas encore assez, car la même main blessante vînt se poser sur sa joue. Natasha l’écouta attentivement. Il en ressortit au final que pour Natasha, cette femme était folle. Voilà qu’elle la menacer de la passer sous une voiture, car là dans le cas présent, c’était le moyen le plus simple de la tuer. A moins que Vic n’ait avec elle son arme à feu. Aussi étrange soit-il. Natasha était persuadé que Vic en serait capable.

Sans dire un mot, elle observa la maquerelle partir devant vers les murs. Natasha resta quelques secondes là où elle était. Elle ne voulait pas y aller. Tout son être lui disait de ne pas y aller. Rester seule avec la maquerelle ne l’enchantait guère. Surtout que les choses ne s’annonçaient vraiment pas bien pour la belle. D’un autre côté, sa raison lui disait de ne pas agacer d’avantage la maquerelle. Que les choses pourraient encore empirer. Alors que devait-elle faire. Après que le passage d’une voiture sur la route l’ait sortit de sa réflexion en lui rappelant les menaces voilées de sa patronne, Natasha avança vers le mur. Elle ne savait pas comment les choses allaient tourner, et cela l’inquiétait. Après tout elle venait de la menacer de mort. A côté de ça, elle pouvait lui faire n’importe quoi. Une fois près des murs, elle demanda :

« Alors qu’est-ce que vous voulez ? »

Même si le ton de sa voix était un peu moins confiant, Natasha fixait toujours Vic. Après tout autant voir les gestes de cette dernière. Elle laissa cependant bien trois mètres d’écart entre elles, veillant aussi à rester loin de la route.


Tout celà allait mal finir.
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Message  Vic V. Vladislava Mar 1 Sep - 20:06

Vic vit avec satisfaction Natasha la suivre jusqu'au mur. Elle s'y appuya nonchallament, et sortit de son décolletée un paquet de longue cigarette. Fumer ne pourrait que la détendre, même si ce n'était que du tabac. Ainsi adossé, sa cigarette à la main, Vic avait l'impression de revenir à ses quinze ans, lorsqu'elle n'était encore qu'une simple Belle de Nuit sur le trottoir. Bien sûr aujourd'hui, elle avait changé, elle n'était plus cette petite fille qui rêvait de pouvoir. Elle était devenu le pouvoir. Mais l'autre sotte lui rappelait cruellement l'enfant qu'elle avait été. Évidemment, elle aurait pu prendre les mesures qui s'imposait, la punir, comme l'avait fait Stan avec elle. Pourtant, quelque chose l'en empêchait. Elle n'arrivait pas à dire quoi, elle haïssait pourtant cette gamine, et la salle manie qu'elle avait de se sentir au dessus de tout, simplement parce qu'elle avait une liaison avec une saloperie de petit autocrate pourri gâté proche de ce gros con qu'était Falconeri. Elle avait horreur de cette condition sociale qui faisait que les Autocrates étaient au dessus de tout, de toutes les lois, même des siennes. Heureusement qu'elle avait encore tous les droits sur ses Belles. S'il y avait bien une chose qui ne changeait pas, et qui ne changerait pas tant qu'elle serait maquerelle, c'était celle là. Sinon, elle allait vendre toute les infos qu'elle avait sur les Courtisans et les Autocrates aux Rebelles. Et depuis le temps qu'elle était dans le milieu, elle en avait récolté, des confidences sur l'oreiller... Certaines particulièrement croustillantes d'ailleurs. Mais ce n'était pas le sujet, et Natasha était arrivée à elle.

Il était impressionnant de voir le culot qu'avait cette gamine. Elle n'avait pas peur d'elle, alors que tout le monde savait qu'il suffisait que la maquerelle s'énerve pour qu'elle finisse sous une voiture, ou une balle logée entre les deux yeux. Vic n'était pas une sanguine, elle savait modérer ses colères, et c'était pour ça que pour l'instant, personne n'était mort. Du moins, personne dont on soit sur qu'elle était coupable. Même s'il y avait quelque mystère sur sa fulgurante ascension parmi les Belles de Nuit. Natasha n'avait pas peur. Elle n'avait pas peur de ce qu'on pouvait pas dire sur la maquerelle, pas peur de ce que ladite maquerelle pourrait faire d'elle si elle le décidait. Il aurait été si simple de la déshonorer au point qu'elle termine dans l'impasse, si simple de faire d'elle moins que la moindre parcelle de poussière que le peuple moscovite foulait chaque jour. Mais non, Natasha n'avait pas peur. Et c'était peut-être pour ça que Vic la gardait, dans le fond : Parce qu'elle lui rappelait quelqu'un qu'elle avait très bien connu, autre fois. Évidemment, elle ne se laisserait jamais allé à de telles confidences, c'eut été complètement déraisonnable de sa part, surtout qu'il y avait fort à parier que la petite garce face à elle n'hésiterait pas à s'en servir contre elle par la suite. C'était ainsi à Moscou, et c'était d'autant plus vrai dans une caste où l'on vendait son corps, comme la leur. Les Belles se serraient les coudes face aux autres, mais elles se tiraient dans le dos le reste du temps. C'était ainsi que ça fonctionnait. Personne ne touchait aux Belles de Vic. Hormis Vic. Mais encore une fois, le sujet n'était pas là.

Lorsqu'elle sortit de ses pensées macabres, la maquerelle souffla une bouffée de fumée dans le visage de Natasha. Méthode d'intimidation ou simple provocation ? Peu importait, toujours est-il que si elle ne voulait pas s'attirer plus d'ennuis qu'elle n'en avait déjà, elle avait intérêt à ne pas trop la ramener. Les volutes de fumée faisaient disparaître momentanément sa vis-à-vis, et comme par enchantement, tous les soucis liés à sa position disparaissait également. Mais, malheureusement, ça ne durait qu'un quart de seconde, et déjà, la fumée s'envolait dans le ciel noir de Moscou. Et Vic cessa cette fixation fascinante des volées de carbone pour se re-concentrer sur Natasha. La lueur de colère apparut plus tôt dans ses yeux c'était apaisé, et c'était maintenant un simple contrariété qui jouait dans son regard. Mélancolie sans doute. Natasha lui renvoyait trop ses propres erreurs à la figure pour pouvoir lui pardonner sa liaison, même si elle rapportait plus que certaines Belles de son âge.

- Tu as enfreint la première et la plus ancienne règle de la maison close Natasha. Tu le sais. Je le sais. Tout Moscou le sait.

La voix de Vic était calme, posée, presque sereine. Mais si froide. Glaciale. Polaire.

- Combien de fois t'ais-je demandé de mettre fin à cette liaison Natasha ?

Elle ne la laissa pas répondre. Ce n'était pas la peine. L'une comme l'autre, elle savait que c'était déjà beaucoup trop.

- J'en ais assez. Assez que tu me désobéisses, assez que tu braves les lois de la Maison, assez que tu ne respectes plus nos règles. Alors je vais te poser un dernier ultimatum Natasha, et si cette fois encore, tu me déçois, alors le jeu sera fini pour toi...

Vic sourit. Diabolique. Démon de terreur et de vice. Elle jouait. Elle jouait avec la victime toute offerte qu'était Natasha. Elle jouait de son pouvoir.

- Convaincs moi que je peux te laisser continuer tes... amusements avec Bosvoski.

Personne ne pouvait jamais savoir ce qu'il se passait dans l'esprit de Vic, et actuellement, Natasha aurait eu bien des raisons de se méfier. Mais qui pouvait dire de quoi était fait le futur. Natasha serait-elle capable de convaincre la maquerelle ? Rien n'était moins sur...

Spoiler:
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Fureur nocturne [PV Natasha] Empty Re: Fureur nocturne [PV Natasha]

Message  Natasha A. Rolinskof Lun 7 Sep - 20:34

Il y eut quelques minutes de silences après que Natasha eut rejoint la maquerelle. Quelques minutes pendant lesquelles la belle s’évertua à ne pas trop penser. Eviter de penser à tout ce que Vic pourrait faire à son encontre. Trop d’idées lui passaient par l’esprit en ce moment, et aucune n’était vraiment agréable. Après tout, Vic avait tout pouvoir sur elle. La maquerelle pouvait bien faire ce que bon lui semblerait, personne n’aurait à y redire. La maquerelle était Impératrice dans la rue Kitrovka. Chaque parcelle était en ce pouvoir, hormis peut être, l’hôtel miteux là-bas. Toutes les filles lui devaient obéissance, sous peine de représailles certes, mais aussi et surtout en échange de sa protection. Car cela était bien connu, personne ne touche aux belles de nuits hormis Vic. Et cela elle l’avait prouvé… Du moins des rumeurs couraient. De nombreuses rumeurs, attestant de la volonté de la maquerelle à faire respecter ces quelques règles. On n’avait aucune preuve. Mais dans de telles rues, la rumeur est souvent proche de la vérité. Alors autant dire que Natasha devrait s’inquiéter. Pourtant elle ne quittait pas Vic des yeux. Elle lui faisait face et ne cèderait pas. C’était certainement idiot. Mais que faire d’autre ? Dire qu’elle était désolée, alors qu’elle ne le pensait pas. Dire qu’elle allait arrêter, alors qu’elle ne le ferait pas. Mentir en essayant d’être convaincante ? Il faut cesser les bêtises. Mentir à Vic…Natasha ne connaissait personne qui ait essayé, ni même entendu parler de quelqu’un qui en aurait eu l’audace. En tout cas Natasha ne s’y risquerait pas. Déjà, parce qu’elle n’était pas le genre menteuse, insolente, parfois de mauvaise volonté, mais plutôt franche en générale. Il faut y dire que l’insolence doit y être pour quelque chose. Quand on parle sans réfléchir, pour dire ce que l’on a à dire, il semble difficile d’élaborer des mensonges. De plus, parce que Vic, ne semblait pas le genre de femme facile à berner. Et puis, l’énervée, d’avantage ne serait certainement pas une bonne idée. Bien qu’elle ait semblé se calmer.

En effet, Natasha vit que Vic avait sortit une cigarette. Etant donné la texture moulant de son haut, Natasha se demandait comment elle avait pu cacher se paquet de cigarette sans que cela ne soit visible. Enfin la réponse n’était pas si compliquée. Merci les grosses poitrines. La maquerelle était sûrement une des plus belles femmes de Moscou, du moins c’est ce que bon nombre de rumeurs disaient. Après tout, les belles de nuit sont les plus belles, alors pas vraiment étonnant que leur patronne le soit encore plus. Beauté, pouvoir et caractère. Bon mélange. Natasha en aurait pu l’admirer si elle ne la haïssait pas autant. D’où venait cette haine d’ailleurs ? Comme si Natasha voulait s’en poser la question. Jusqu’à présent l’incompatibilité des caractères semblait la réponse la plus adéquate. L’autorité de l’une et l’insolence de l’autre ne cohabitaient pas vraiment en bon terme. M’enfin, il n’était guère temps à tergiverser sur tout cela. Bien que c’était un bon moyen de ne pas penser à l’entretien à venir. Pour tant que ce soit un entretien…
Natasha fût sortit de ses pensées par le nuage de fumée que lui envoya Vic. Instinctivement, elle secoua la tête en grimaçant. Si elle n’avait rien contre les fumeurs, elle ne supportait pas que l’on lui en envoie à la figure. Du moins lorsqu’il s’agitait de cigarettes. Pour le reste cela dépendait. Elle aurait bien sûr pu l’éviter, si elle avait daigné se déplacer quelque peu, car après tout, elle avait vu la fumée arriver. Mais elle était têtue, et si elle avait décidée de ne pas céder, cela impliquait aussi de ne pas bouger. Du moins dans sa logique. On s’obstine ou pas…Malgré son mécontentement à recevoir de la fumée en plein visage, elle s’abstînt de commentaire, même si la remarque était proche. Ce n’était pas le moment de se montrer stupide. Aussi attendit-elle, plus ou moins patiemment en face de Vic, que celle-ci parle.

Elle écouta ce qu’elle avait à dire. Et comme cela était évident. Elle lui parla de la fameuse règle qu’elle avait transgressée. Interdite était toutes les relations non rémunérées. Cependant, Natasha ne pouvait s’empêcher de se dire, qu’elle ne faisait pas perdre grand-chose à la maison close. Elle faisait sa part de travail. Et Alivan voyait d’autres des filles qui elles étaient payées, donc le client n’était pas perdu. Mais surtout, ça lui faisait plaisir d’offrir ses nuits à Alivan, dans tout les sens du terme. Mais, bon la jeune fille savait très bien que ce n’était pas un argument valable ça.

La question suivante quand à elle était rhétorique. Combien lui avait-elle dit de cesser ? Combien de fois Natasha n’avait-elle pas tenue compte de ses mises en garde ? Au fond, cette rencontre était inévitable. Natasha se doutait qu’un jour où l’autre, cela arriverait. Pourquoi n’avait elle rien fait pour l’en empêcher ? Parce que cela signifiait renoncer à Alivan. Du moins d’une certaine façon. La gratuité avait toute une histoire, elle n’était pas venue comme ça. Natasha l’avait décidée cette nuit là, en sachant qu’elle enfreignait la règle. Elle ne voulait pas revenir sur cela. Et voilà, Vic était là en face d’elle.

Puis vînt la suite. Un frisson intérieur parcourut Natasha à l’annonce de l’ultimatum. Au sourire froid et presque cruelle de la maquerelle. La demande suivant était des plus surprenantes. L’esprit de Natasha prit une seconde d’arrêt. Covaincre…Donner des raisons ? Sans dire qu’elle était amoureuse ? Cela allait être compliqué.

« Est-il au moins possible de vous convaincre ? » Natasha ne cacha pas son incrédulité.

La question n’attendait pas vraiment de réponses. Natasha était perplexe. Y avait-il une seule raison qui suffirait à convaincre la maquerelle. Mais d’un côté avait-elle le choix ? Non…Vic avait été clair, cela était sa dernière chance. Ensuite, dans le meilleur des cas, ou le pire, c’était l’impasse. Dieu seul sait, ce que Vic pourrait inventer d’autres. Alors autant essayer. Essayer oui…mais comment.

Natasha quitta enfin Vic des yeux. Portant son regard sur le mur, certainement pour éviter le regard joueur de sa garce de patronne et réfléchit quelques peu. Par quoi commencer ? Puis à débuter par quelque part autant y aller.

« … Parce que vous n’avez rien à y perdre ou vraiment très peu. Je fais ma part de travail, et Al…Mr.Bosvoski ne s’occupe pas qu’avec moi. Il a d’autres filles, qui sont réellement payées. Vous n’y perdez ni clients, ni argent. »

Mais Natasha savait très bien que l’argent n’était pas le souci de Vic. Non, le véritable problème, c’était que Natasha s’opposer à son autorité et rien d’autre. Un, je vous jure que j’arrête, sincère serait sûrement l’argument le plus efficace. Avec un petit désolé aussi peut-être. Mais alors qu’avant que Natasha ne s’excuse, il y en aurait de l’eau passé sous les ponts. Mais que dire d’autres ?

« Peut-être parce ce que c’est un moyen comme un autre de lui certifier que c’est mon meilleur client. Et que ce n’est pas pour l’argent que j’aie plaisir à le voir. »

Là, ça allait de nouveau frôler l’insolence. Natasha ne croyait pas possible de trouver une raison convenable à ces actes. Tout simplement parce qu’il n’y en avait pas. Ils s’étaient dit je t’aime, elle avait décidé de ne plus le faire payer. Alors qu’allait-elle faire ? Faire un compte rendu à Vic de ce qui avait fait qu’elle avait décidé cela ? Parce que ce serait une nuit longue qu’elle aurait à raconter.

« Puis j’en sais rien d’accord ! J’ai décidé ça sur un coup de tête. C’est unique et exceptionnel. Jamais je ne le ferais avec un autre. C’est évident. Mais je ne crois pas pouvoir trouver, même avec la meilleure volonté du monde, un seul argument valable à vos yeux. »

De pire en pire, certainement. Mais voilà, Natasha n’allait pas raconter des bêtises… En fait si elle ne faisait que dire conneries sur conneries. Mais rien d’autre ne lui venait. Elle était furieuse. Furieuse contre la maquerelle, qu’elle fixait de nouveau droit dans les yeux. Elle ravala un sanglot de colère et peut-être de tristesse en réfléchissant à ce qui allait suivre.
Est-ce qu’Alivan viendrait la voir si elle finissait à l’impasse. Non certainement pas. Il y avait une différence entre le bordel de luxe de la maquerelle et l’hôtel miteux du fin fond de la rue.

« Vous n’allez pas me faire croire que vous n’avez jamais décidez de faire volontairement le mauvais choix ? Ou du moins y penser. »

Ce n’était plus par colère qu’elle parlait, ou du moins, elle s’était légèrement atténuée. Mais plutôt par défi. Non, Vic était trop belle pour ne jamais avoir eu à répondre de l'amour d'un homme.
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Message  Vic V. Vladislava Lun 7 Sep - 22:08

Vic soupira. Lasse. Natasha ne l'avait absolument pas convaincu. Pire, elle l'avait agacée. Agacée à parler d'argent, de revenu, de perte et de gain. Bien sûr que non, ce n'était pas pour l'argent que cette règle avait été instaurée. Bien sûr que non, ce n'était pas non plus pour les clients. Il était connu que les hommes qui venaient une fois à la maison close ne pouvait s'empêcher de revenir, ne serait-ce que pour le plaisir de payer une femme pour obtenir tout ce qu'ils voulaient. Les Belles de Nuit faisaient l'effet d'une drogue sur la libido de tous. Et c'était en ça qu'elles étaient si prestigieuses. Alors évidemment non, ce n'était ni pour l'argent, ni pour le client. Mais Vic pouvait elle réellement dire la véritable raison qui avait mener à l'instauration de cette loi ? Ça pouvait paraître si stupide pour n'importe qui était dans la situation de Natasha. Et pourtant... Elle aussi avait trouvé ça paradoxale, elle aussi avait hait ceux qui l'avait malmenée pour avoir enfreint la règle n°1. Mais avec le recul, elle en avait conscience. Cette règle n'était pas anodine. Bien au contraire.

Les mots qui sortaient de la bouche de Natasha étaient sot, emprunt de cette naïveté propre aux jeunes Belles. Elle cherchait des détours pour ne pas avoir à avouer. Avouer quoi ? Qu'est-ce qui pouvait retenir cette fille au franc parlé de se taire, de prendre des détours, accompagné de mot vide de sens, tant pour celle qui les écoutait que pour celle qui les proférait. Parce que pour Vic, il était certain que Natasha mentait. C'était la première fois qu'elle le faisait, et pour Vic ça ne pouvait vouloir dire que deux choses : La première, que la sotte face à elle avait décidé de braver un rempart supplémentaire à son autorité ; La seconde... Non. Vic ne préférait pas songer à la seconde. Parce qu'elle aurait impliqué bien trop de chose. Trop de souvenir. Trop de douleur.

Pourtant, dès qu'elle eut finit son petit discours, Vic dût se rendre à l'évidence : La deuxième raisons semblait bien plus réel. Malheureusement. Et pire : Elle avait réussit à la remettre en colère, en lui renvoyant ses propres erreurs à la figure. Pourtant, il ne fallait pas qu'elle s'énerve encore. Parce qu'au vue des révélations qu'elle venait de sous entendre, inconsciemment, il fallait qu'elle ait une conversation avec elle. Une conversation de Supérieure à employée, une conversation de femme à femme, une conversation de Belle à Belle.

Vic souffla longuement, se vidant de toute colère de toute rage, de toute haine. Laissant les souvenirs d'une discussion similaire qu'elle avait eu avec Stan affluer dans son esprit. Avec ses peines et ses joies, Vic se laissa envahir. Une autre époque, un autre temps, une autre maquerelle. Et soudain, elle n'était plus Vic, mais bien Victorina, cette Belle sure d'elle, arrogante, et surtout, qui n'avait peur de rien. Elle revoyait Stan, l'attrapant dans la ruelle, un air rageur sur le visage. Elle était tout le temps énervée Stan. Rage mais pas colère, désir mais pas envie... C'était une femme passionnée Stan. Un modèle pour Vic. Mais elle s'éloignait du sujet. Elle la revoyait, donc, la rejoindre dans la ruelle. Pas de sourire vicieux, pas de plan diabolique, elle était trop franche pour ces jeux là Stan. Elle la revoyait l'empoigner par le bras, et la traîner derrière elle, dans une ruelle, si faiblement éclairés qu'elle aurait pu lui faire n'importe quoi, et que personne n'en aurait jamais rien su. Pourtant, il ne lui était rien arrivé. Pas ce soir là du moins. Stan aussi, prévenait avant de frapper. Toujours. Et elle lui avait dit ces même mots que disait maintenant Vic à Natasha...

- Je crois qu'il est temps qu'on discute...

Elle se laissa glisser contre le mur sur lequel elle s'était adossé, et s'assit nonchalamment, écrasant au passage sa cigarette.

- Assis toi Natasha. - elle tapota la place à coté d'elle - Que je te raconte. Que je te raconte les raisons qui ont poussé la fondatrice de la maison close et son associé le Courtisan qui par la suite serait le Mac, à décidé de cette règle étrange qui interdit aux Belles de Nuit d'avoir une liaison non rémunéré.

Vic marqua un temps d'arrêt, perdant son regard dans le vide, tentant de retrouver les mots exacts à son souvenir.

- L'amour ça fait souffrir Natasha. Or, nous, Belle de Nuit, nous sommes des marchandes d'amour. Amour charnel, certes, mais amour tout de même. Imagine que tu doives souffrir à chaque fois que l'un de tes clients va voir une autre femme, une autre Belle ? N'importe quel être humain ne survivrait pas à tant de peine.

Soupir. De nouveau, la maquerelle expira longuement. Non, personne ne survivrait à tant de peine, il était déjà suffisamment difficile de se relever d'une seule peine de coeur. Alors des dizaines.

- Si Veronica Delucci à choisit d'interdit les relations non rémunéré, c'était pour que l'argent reste comme le dernier rempart à une relation amoureuse. Parce que tant qu'il y a des histoires d'argent, l'esprit reste distant.

Alors, comme si cela lui brûlait les lèvres de poser la dernière question - celle-là même que lui avait posé Stan ce même soir où elles avaient discuté - elle lâcha :

- Alivan, tu l'aimes, n'est-ce pas ?

Oui, évidemment qu'elle l'aimait. C'était la seule possibilité, la seule raison pour laquelle elle osait lui mentir, la seule raison pour laquelle elle tentait de contourner la vérité. Elle l'aimait. Elle l'aimait comme Vic aimait Michael au début. Et c'était justement parce qu'elle avait eu la même expérience avec celui-ci, qu'elle savait aussi qu'il arriverait un jour où elle voudrait plus. Parce qu'elle l'aimerait plus. C'était dans l'ordre naturelle des choses. Dans l'ordre naturelle de l'évolution des sentiments. Et C'était aussi pour ça que Vic était si inquiète, car le jour où Natasha déciderait que sa relation avec Bosvoski devait évoluer, alors elle serait obligé de réagir. Réagir de la même manière qu'avait réagit Stan avec elle.

A nouveau, la maquerelle sortit une cigarette de son impressionnant décolleté et l'alluma en un tour de main. Quand on était en plein dans cette histoire de sentiment, on ne s'en rendait pas compte, mais une fois que tout serait terminé, peut-être parce qu'elle prendrait du recul, elle s'apercevrait que ce n'était pas si rose, dans le fond. Et que cette règle là, était là pour une bonne raison. Celle de protéger les filles des sentiments néfastes que sont l'amour et l'affection.

- Je me fiche pas mal de l'argent que tu ramènes Natasha, la maison close est une affaire qui marche bien, avec ou sans ta contribution. Mais mon rôle, face aux Courtisans, face aux Autocrates, face au monde entier en fait, c'est de vous protéger vous. Et si je te déteste tant, c'est parce que tu te mets en danger inutilement, et que moi, par conséquent, tu me donnes plus de soucis que je n'en ait déjà. Et ça, ça a le don de me mettre en rogne.
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Message  Natasha A. Rolinskof Jeu 31 Déc - 3:18

Dire que Natasha était surprise serait sans doute un euphémisme. Un très grand euphémisme même. Natasha savait que ses paroles n’avaient aucun sens. Elle savait que cela ne convaincrait jamais sa supérieure. Mais elle les avaient dit, parce qu’elle n’avait rien à dire. Parce qu’au fond, le mensonge n’était pas son point fort. Natasha était connu pour dire ce qu’elle pensait. Effrontée. Et pourtant, là elle avait quand même dit des choses fausses. Probablement, parce qu’elle ne se voyait pas, n’envisageait pas de pouvoir dire la vérité à Vic. Parce que cette vérité n’allait pas seulement à l’encontre des belles, mais aussi de tous ce qu’elle représentait. De leur métier aussi. Une belle ne tombe pas amoureuse. Elle ne le peut pas et ne le doit pas et pourtant c’était arrivé à Natasha. La belle de nuit le savait. Elle le savait depuis cette fameuse nuit avec Alivan. Pourtant Natasha était persuadée que Vic n’aurait jamais du le savoir. Malheureusement le caractère même de Natasha l’empêchait de cacher ces vérités. Trop fière, trop franche, trop bête peut-être aussi. Et c’est parce que Natasha ne pouvait admettre qu’elle fût la seule belle à tomber amoureuse d’un client et à recevoir des sentiments identiques en retour, qu’elle ait lancé sa dernière réplique. Sans pour autant attendre de réponse positive de Vic. A vrai dire Natasha ne savait absolument pas ce qu’elle aurait voulu que dise Vic. Peut-être parce qu’au fond ça n’avait guère d’importance, parce que Natasha était persuadée que rien ne la ferait jamais changer d’avis. Que cela soit par des mots ou par des gestes.

Cependant, Natasha ne s’attendait pas à ce que leur conversation prenne une telle tournure, mais au fond comme je l’ai déjà dit, Natasha ne s’attendait à aucune paroles ou discours précis. Elle ne savait pas. Elle parlait et elle verrait les conséquences après, comme d’habitude. Idiote. Elle vit donc Vic soupirer longuement avant de la voir s’asseoir.

Ils fallaient qu’elles parlent. Vic lui fit signe de s’asseoir. Parler de quoi ? Ce ne serait évidement pas le sermon habituel. Mais alors quoi. Natasha était à la fois curieuse et angoissée. Curieuse, parce qu’elle voulait savoir ce que la maquerelle avait à lui dire. Ce que Vic pouvait avoir d’aussi important à lui dire et qui provoqua un tel changement d’attitude. Mais parallèlement cela l’angoissée. Parce que, qu’est-ce que Vis pouvait-elle avoir à lui dire qu’elle ne lui est encore jamais dit. Cette attitude de « confidences » signifiait beaucoup de choses. Natasha avait presque envie que les choses restent comme elles étaient actuellement. Elle voulait continuer ses escapades nocturnes avec Alivan et même continuer à se disputer avec Vic. Parce que cela signifiait que ses convictions ne changeraient absolument pas. Car après tout, Natasha n’était pas si stupide. Elle savait très bien que sa relation avec Alivan était insensée, elle y avait déjà songé, mais l’avait toujours repoussé. Elle ne voulait pas penser à une fin potentielle. Elle savait que ce ne serait que désagréable. Et elle avait peur que Vic aborde ce sujet. Après tout la maquerelle est connue pour protéger ses belles, toutes sans exceptions, même celle avec qui elle sans arrêt en désaccord. La relation de Natasha avec Alivan était l’exemple d’un risque important, dont il fallait protéger les belles. Natasha réfléchit, mais finit cependant par s’asseoir auprès de Vic, laissant cependant un peu d’écart. Bien assez proche pour tout entendre, assez loin pour qu’elle-même se sente en « paix » avec elle-même. Puis elle écoutât Vic.

Voilà, elle le savait. Elle ne pouvait nier les dire de sa supérieure et cependant…Natasha avait envie de répliquer qu’il ne s’agissait pas de tous ces clients. Elle se fichait bien que ces derniers aillent se jeter dans le lit d’une autre la fois suivante qu’ils auraient besoin de se soulager. Ce qui la concernait seulement, c’était Alivan et seulement lui. Elle ne considérait plus Alivan comme un client depuis longtemps maintenant. Mais Natasha ne dit rien. Elle préférait écouter la maquerelle jusqu’au bout. Cela lui laisserait le temps de réfléchir et peut-être ainsi de dire des choses plus intelligente, plus vrai.

L’histoire d’argent paraissait logique. Natasha comprenait bien la raison de la création de cette règle. Puisque si elle avait décidé de ne plus faire payer Alivan, c’était justement parce qu’elle ne voulait plus que leur relation soit considéré comme celle de client à prostituée, mais quelque chose de plus sérieux. Quelque chose qui correspondrait mieux à cette fameuse nuit.

Oui évidement qu’elle l’aimait. La question était maintenant, fallait-il l’avouer devant Vic. Pourquoi le cacher ? Qu’y avait-il encore à cacher au fond ? Strictement rien. Vic le savait, Natasha le savait, c’était le principal. Comme le précisa Vic, la maquerelle avait pour rôle de protéger les belles et Natasha savait très bien ce qu’elle faisait. Et tout arrêté lui semblait impossible.

Un silence s’installa. Natasha ne sait guère combien de temps il dura, sûrement plusieurs minutes. Elle profita de ce temps d’arrêt pour réfléchir. Mais réfléchir à quoi exactement. A ce que Vic avait dit ? La belle de nuit savait pertinemment que la maquerelle avait totalement raison, mais elle savait aussi qu’elle ne pouvait pas renoncer à Alivan. C’était impossible. La tête dans ses genoux ramené près de son corps, Natasha garda le silence encore quelques instants.

« Je sais que vous avez raison…Je sais que je ne devrais pas faire ce que je fais…Mais je n’y peux rien. Parce que je ne veux pas que ça change. » Natasha se tourna vers Vic pour la regarder. Tant pis si elle devait avoir l’air d’une enfant idiote et écervelée, elle ne pouvait pas renoncer à Alivan. « Oui, je l’aime. Et c’est pour ça, que même si vous avez raison, je ne peux pas, je ne veux pas, me passez de lui…Je sais que même si j’essayais, je ne pourrais pas. Je ne cesserais pas, jamais, d’attendre qu’il passe la porte de ma chambre. Je veux le voir souvent. Alors comment faire ? Comment comptez vous me protéger d’une chose dont je ne veux pas être protégé ? » Elle fit une pause avant de continuer. « Il s’agit d’Alivan, et uniquement d’Alivan. Il n’y en aura pas d’autre. C’est la seule personne, le seul homme, dont j’ai jamais eu autant besoin… Alors qu’est-ce qu’on fait ? »

Toute la question était là. Que fallait-il faire ? Car quoi qu’il arrive, Natasha était bien déterminée à ne pas renoncer à Alivan.

[Exactement comme pour Alivan, je suis vraiment désolée d'avoir disparu si longtemps sans avoir donnés d'explications. J'espère cette fois ci, ne plus vous faire faux-bond. J'aime beaucoup Natasha et j'espère avoir la motivation de la jouer encore longtemps.]
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