Sasha Waterfool

Invité Lun 17 Aoû - 21:49

Fiche présentation

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Identité du personnage

« Mon nom ? C’est un truc que les parents sont censés donner, non ? Ah, je rie ! De toutes façons, ceux qui sont donnés par les parents sont toujours moches… »

« Tout ça à cause d’une gourmette… »

« Ah douce jeunesse… La vie est belle quand on est jeune. »

« Ma mère était russe. Mon père était un connard. Un enfoiré qui n’assumait pas ses ébats comme on en trouve partout dans Moscou. »

« J’ai eu du mal à retrouver des choses sur ma mère. Elle faisait partie des rebelles sans trop en être. Elle était très pauvre et pas assez belle pour faire partie des Belles-de-Nuits. Elle se prostituait donc, et ça ne marchait pas si mal pour elle. Quand elle avait des infos, elle les filait aux rebelles… Quand à mon père, c’est un salopard de première, je ne veux même pas en entendre parler. »

Détails

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la demoiselle est très mignonne. Elle le sait mais joue les ingénues malgré tout. La décrire est plutôt aisé : elle a toujours eu la taille fine et n’a, de ce fait, pas énormément de formes. Quand on se moque d’elle pour la simple raison qu’elle est plutôt plate, elle réplique qu’une grosse poitrine est trop encombrante. Pour autant, malgré l’absence de courbes vertigineuses tout au long de son corps, le peu que possède la demoiselle est généralement joliment mis en valeur. Elle a conscience que les vêtements près du corps lui vont bien et n’hésite pas à en enfiler, sans pour autant se donner l’air vulgaire. Il n’y a qu’une seule chose qu’elle essaye de cacher de tout son corps : son poignet droit sur lequel elle a exercé un peu de scarification Il ne faut cependant pas la sous-estimer : bien qu’elle soit très fine, elle possède des muscles fins et noueux. C’est une demoiselle de taille mannequin puisqu’elle mesure pile poil un mètre soixante-dix. Il paraissait que sa mère était jolie, sans plus. La fille semble l’être plus encore.

Il faut dire qu’avec un visage aussi harmonieux que le sien, ce n’est pas bien difficile. Certes, elle est loin des grandes beautés de ce monde, mais la candeur et l’enfance qui demeurent dans ses traits attire énormément. Il faut dire qu’elle a énormément de charisme, cette petite. Elle sourit la plupart du temps, dévoilant sa dentition parfaite d’un blanc éclatant, sachant que les gens avenants sont plus attirants que ceux qui tirent toujours la tronche. Ses yeux d’émeraude foncée s’illuminent pour un oui ou pou un non : de touts évidence, la jeune Sasha met, sans cependant trop se forcer, toute sa jeunesse et sa vigueur en avant. Quand son humeur change, cela se voit très clairement dans ses mimiques et dans son regard, qui peu se montrer aussi glacé que chaleureux. Ses longs cheveux sombres, qui atteignent approximativement sa petite poitrine, sont la plupart du temps lâchés, sauf quand elle décide de les nouer en deux longues couettes, ce qui renforce encore l’impression de gamine que l’on peu avoir d’elle. Même si elle se donne ses airs enfantins généralement volontairement, elle fait en sorte que personne ne le sache mais est capable d’afficher une figure très sérieuse, même si elle préfère de loin garder l’expression la plus gaie possible. Elle cherche à ce que l’on croit qu’elle est une ravissante idiote, mais n’aime pas du tout qu’on le lui dire… Voilà le premier paradoxe, et c’est ainsi que nous nous arrêterons quand à la description physique de Sasha.

Sasha est une fille qui déborde d’énergie. Elle est quasiment incapable de rester en place plus de cinq minutes. Elle a besoin de bouger, et sa logique s’approche de « Je cours, donc je suis. ». C’est aussi une demoiselle de nature bien joyeuse, et d’apparence plutôt extravertie. Elle est capable de tenir des conversations de plusieurs heures sans s’arrêter, ou même de lancer des conversations qui paraissent impossibles. Sasha se montre donc plutôt exubérante, et elle a conservé la fraicheur de son enfance… Ne croyez pas pour autant qu’elle est pure, loin de là. En fait, elle n’hésite pas à écarter les cuisses si elle sait que cela pourra lui rapporter quelque chose. Opportuniste et profiteuse ? Sans aucun doute. Mais aussi loyale à l’extrême. Jamais elle ne trahira les rebelles, même si elle se retrouve en salle de torture.. D’ailleurs, la simple idée de finir dans une salle de torture la fait mourir de rire. Car Sasha est masochiste. Elle a pensé que, si elle devait souffrir, autant le faire avec plaisir. Elle s’est donc scarifiée et, maintenant, elle aime la douleur presque autant qu’elle admire son idole. Mais nous viendrons à cet idole plus tard, voulez-vous ? La douleur lui fait donc un plaisir fou. Cependant, même si elle n’en a pas honte, elle ne le révèle à personne. Ainsi, si elle se fait capturer, elle aura une victoire sur ces Autocrates : ce n’est pas la douleur qui la fera révéler quoi que ce soit. Son masochisme mis à part, Sasha a aussi de grandes tendances kleptomanes : c’est simple, elle sait mettre les situations à profit. Vu qu’elle ne fait rien payer aux gens avec qui elle couche, elle leur dérobe quelque chose, que ce soit de l’argent, des babioles qui coutent une petite fortune ou même des armes. Elle ramène ensuite ceci aux membres de son clan. Bien entendu, elle est bien trop rusée pour attirer les doutes sur elle et se débrouille pour que la personne qu’elle aura cambriolée ne se doute pas de l’absence de son objet avant quelque temps, histoire de s’innocenter. Cette idée est vite devenue un tic et, pour la forme, si elle couche avec un rebelle, elle lui prendra une petite babiole qui ne vaut absolument rien. Parfois, quand elle s’ennui un peu, elle entre carrément par effraction et vole alors ce qui lui tombe sous la main. Collectionneuse, elle prend donc le vol comme un passe-temps et garde les objets les moins précieux pour elle.

Autre grand trait de la personnalité de la jeune rebelle : son attrait envers Adonis Winchester. Elle est aujourd’hui capable de le décrire intégralement sans l’avoir jamais vu. Elle admire sa façon de tromper les gens. De cette manière, elle aurait pu avoir des étoiles dans les yeux face à Charlie Lisbon, mais non, il n’y en a que pour Adonis. Elle trouve qu’Adonis fait un travail deux fois plus difficile en changeant systématiquement de rôle. Elle aimerait être aussi douée que lui mais se montre un peu trop impulsive, et la seule fois ou elle a voulu s’appeler Stella Moon, elle a dit cinq minutes plus tard que son nom était Sasha. Elle a fait croire qu’elle faisait à la base une plaisanterie, ce qui a très bien marché grâce à son sourire éclatant De l’amour envers Adonis ? Disons plutôt qu’elle est un peu comme l’une de ces adolescentes qui admirent une star de cinéma, sans pour autant aller jusqu’à l’hystérie. Généralement, elle ne parle pas très souvent de son « amour » pour lui, par ailleurs... Mais reprenons : Sasha a donc tout l’air d’une petite fille innocente, candide. Et bien, même si cela peu paraître surprenant, elle est capable d’un sérieux incroyable. C’est vrai, son dynamisme n’est pas feint. Mais elle se fait passer pour plus stupide qu’elle ne l’est pour récolter des informations, méthode qui a jusqu’à présent plutôt bien payé. Seulement, son impulsivité lui a déjà joué quelques mauvais tours… Ah oui, entre autre, elle est très obstinée et n’hésite pas à parler familièrement à tous ceux qu’elle croise, appelant même les gens plus âgés qu’elle par leur prénom, les tutoyant sans penser qu’ils pourraient en être dérangés… Elle est capable de se montrer aussi très collante et, par extension, très chiante… Mais elle est si mignonne, on lui pardonne !
En bref, ce qu’il faut retenir de Sasha, c’est que c’est une infatigable et néanmoins charmante demoiselle, qui rêve d’Adonis Winchester. Totalement masochiste, elle a aussi une forte tendance kleptomane… Méfiez-vous de l’eau qui dort…

Deux dagues aux manches noir et aux lames légèrement recourbées. Comme elle les garde à sa ceinture quasiment constamment, c’est la seule chose qui peut faire penser qu’elle pourrait être dangereuse.

Invité Lun 17 Aoû - 21:54

Histoire du personnage

J’ai eu énormément de mal à rassembler des choses sur ma mère, des informations pour savoir qui elle était. Et c’est pourtant par elle que tout commence. Elle est morte à ma naissance, je n’ai donc pas pu la connaître. La seule chose qu’elle m’a laissée fut une gourmette dorée ou était écrit un prénom, certainement le sien. Sasha. Mais prenons les choses par leur commencement. Ma mère était terriblement pauvre, mais pas assez courageuse pour rejoindre totalement les rebelles et se battre à leur côtés. Pour gagner un peu de quoi vivre, elle se prostituait : mais elle était loin d’atteindre la beauté et le don dans le domaine du sexe des Belles, aussi ses clients, s’ils n’étaient pas des plus pauvres, n’étaient pas non plus très riches et en quête d’aventure. Une fois, seulement, l’un d’entre eux se révéla plus riche que les autres : il revenait souvent et lui offrit même une gourmette d’or – c’est du moins ce qu’à supposé l’un des hommes encore en vie qui a connu ma mère et à qui j’ai pu lui demander des choses, car elle n’était pas assez riche pour s’offrir un si bel objet. Cet homme était peut-être mon père, je n’en sais rien. Je ne préfère pas le savoir. Ma mère s’engagea tout de même un minimum dans la rébellion : dès qu’elle disposait d’une information, qu’elle soit importante ou pas, elle la livrait au chef. Il semble qu’elle n’était pas très habile, car elle n’a pas dû suffisamment oser demander, ou attiser la confiance de chacun. Et puis, un beau jour, elle s’est retrouvée enceinte.

Au début, elle fit comme si de rien n’était. Mais rapidement, son ventre rond fit déserter tout ses amants d’un soir. Elle n’avait pas réussi à mettre suffisamment d’argent de côté et, des rares témoignages que j’ai pu récupérer, elle était maigre et décharnée au terme de sa grossesse. Elle accoucha dans la rue froide et certainement humide de la pluie qui s’était mise à tomber en ce jour, seule. Je ne sais pas par quel miracle, mais elle a réussit à mettre sa gourmette à mon poignet et me déposer sur le palier d’une porte au hasard. Elle a ensuite survécu assez longtemps pour se réfugier dans un coin, une ruelle sombre et y mourir.

Ma mère est morte le jour ou je suis née. J’aurais pu mourir, moi aussi, petit bébé abandonné. Mais j’eu beaucoup plus de chance que ma mère. Un homme, en ouvrant sa porte et voyant l’enfant endormie que j’étais alors, m’a certainement prise en pitié et m’a gardé avec lui. Jamais il n’a prétendu être mon père. Ca, je m’en souviens clairement. Très tôt, il m’a dit la vérité. Qu’il n’avait pas d’enfants, pas de femmes. Qu’il ressemblait certainement plus à mon père que je voulais le croire, que lui aussi était dévoré de l’intérieur par la débauche qui régnait sur Moscou. Mais moi, je m’en fichais. Il péchait peut-être autant que mon père mais lui, au moins, m’avait recueillie, prise sous son aile alors qu’il aurait très bien pu me laisser mourir là ou j’étais, au lieu de me prendre sous son aile et de me nommer « Sasha » à cause de la gourmette que ma mère m’avait léguée. Bref. Comme toutes les personnes, mis à part la certitude qu’il n’a jamais prétendu être apparenté à moi, je n’ai pas le moindre souvenir concret avant mes six ou sept ans. Il paraît que j’étais une enfant gentille et volontaire, une petite boule d’énergie. Et nombreux sont ceux qui s’accordent à dire que je suis restée un bout en train… Mais là n’est pas l’essentiel. Cet homme qui m’a recueillit n’a donc pas hésité à fourrer dans mon crâne l’idée que j’étais orpheline, quitte à sécher les larmes qu’il engendrait. Je me souviens avoir beaucoup souffert quand j’ai vraiment compris ce qu’il voulait dire par là… Mais il restait avec moi. C’était un rebelle, lui aussi. Mais il atteignait la quarantaine alors que j’avais seulement huit ans. En d’autres termes, il se faisait vraiment vieux.

Il m’a tout appris. Parfois, il me disait que j’étais trop jeune pour qu’il me dise ce qu’il voulait m’apprendre, mais je lui répondais que s’il ne le faisait pas maintenant, il était possible qu’il ne puisse jamais le faire, évoquant son âge et sa mort hypothétique à demi-mots. A l’époque, déjà, j’avais cette petite insolence qui plait tant à ceux qui rêvent d’aventures. Oh, il ne me laissait pas systématiquement lui répondre comme cela, et j’ai reçut bon nombre de coups pour mon insolence ! Mais, une fois que j’ai compris où étaient les limites, j’ai fait mon possible pour ne pas les dépasser. C’est ainsi que je me souviens surtout de lui comme d’un homme très doux et très gentil. Tout ne fut pas rose, cependant. Certaines nuits, il disparaissait pour ne revenir qu’au petit matin. J’avais l’impression qu’il m’abandonnait, et je faisais des crises de jalousies impressionnantes dès son retour. Oh, pour limiter les dégâts, il a bien tenté de filer en douce, mais je m’en suis rendue compte et ma colère avait été plus terrible encore. Il n’arrêta pas pour autant ses virées nocturnes. Plus je grandissais et plus je songeais à le suivre. Jusqu’à réaliser où il allait tout ces soirs.

Je l’ai compris d’une manière stupide. J’avais dix ans à peine et je connaissais toute la pourriture de ce monde, grâce à mon mentor. Il m’avait enseigné à tenir la maison, et je l’aidais bien volontiers. Ce jour là, je faisais donc la lessive. J’ai su ce qu’il faisait à la manière des épouses qui découvrent que leurs maris les trompent : une trace de rouge à lèvres sur sa chemise. J’ai refusé de lui parler toute la semaine sans qu’il sache pourquoi. Il m’avait dit que ma mère c’était certainement entichée d’un Don Juan qui couchait avec toutes les filles qu’il pouvait, sans se soucier des conséquences possibles de ses ébats. L’attitude de mon sauveur me fit penser à cette image, et, un soir, j’explosai et l’insulta de tous les noms. Je l’avais visiblement blessé, et jamais je ne l’avais vu aussi énervé. S’il couchait avec ces femmes, c’était certes pour le plaisir de la chair, mais non seulement il se protégeait et, en plus, il essayait ainsi de découvrir des choses qui pourraient aider les rebelles. Je lui ai vite pardonné, après une grosse crise de colère. Après tout, s’il était mauvais, jamais il ne m’aurait recueillie.

Peu à peu, il a commencé à m’inclure dans ses missions, à m’entraîner avec lui. La plupart du temps, j’avais pour consigne de rester dans mon coin et d’observer. Je n’obéissais jamais, voulant à tous prix me montrer utile. Jusqu’à ce que l’une des missions tourne très mal. Je n’ai jamais su qui étaient ces fous qui avaient commencés à faire feu. C’était peut-être des courtisans qui avaient compris qui nous étions… Ou des autocrates, bien que je les vois mal descendre pour participer à une bagarre. C’était peut-être aussi des rebelles, qui ignoraient que nous étions comme eux, ou qui voulaient tuer les courtisans que nous essayons discrètement de faire parler, quitte à descendre leurs compatriotes. Cela pouvait aussi être des gens qui avaient une dent contre mon mentor… En tout cas, nous fûmes visés. Les courtisans s’échappèrent presque tous, seuls quelques-uns tentèrent de faire feu contre les assaillants. Tous tombèrent. Mon mentor fut touché à la tête, et j’ai compris qu’il était fini. Moi aussi, j’ai été touchée, mais ma bonne étoile m’a sauvée, une nouvelle fois. Je n’ai pour autant jamais autant souffert de ma vie, autant au cœur qu’au corps. La seule personne qui avait jamais comptée pour moi était décédée. J’avais treize ans et je saisissais alors toute l’atrocité de la mort. C’est aussi alors que j’avais mal comme cela que je me suis dit une chose : puisque j’étais condamnée à souffrir tout au long de ma vie, comme tous hommes, autant apprécier cette souffrance. J’ai mis un moment avant de trouver la douleur exquise, à force de me scarifier et de me cogner « sans le faire exprès », et je ne trouve désormais rien de meilleur.

Ce que j’ai fait ensuite ? J’ai en quelques sortes repris l’affaire de mon mentor. En fait, ce n’était pas ce que je souhaitais au départ. J’étais perdue, jusqu’à ce que j’entende parler du Caméléon. J’avais quinze ans, peut-être un peu plus. Adonis Winchester. La tromperie à l’état pur. En entendant ses exploits, je me suis mise à l’admirer. C’était alors stupide mais je voulais attirer son attention en l’imitant, en quelque sortes, en faisait comme lui. C’est ainsi que je me suis mise à m’incruster dans des soirées, après deux années d’inactivité. Malheureusement, je n’avais pas son don. Mais je voulais qu’il soit fier de moi. Je le souhaite encore, bien que je sache à quel point c’est stupide. Il ne doit même pas savoir que j’existe. Mais moi, je sais beaucoup de chose sur lui. Il faut croire que je suis assez douée pour récolter des informations… Sans l’avoir jamais vu pour l’instant, je serais capable de le reconnaître du premier coup d’œil. J’ai aussi entendu dire qu’il souffre d’une addiction à la Vicodine… Qu’est ce que je peux trouver ça mignon ! Si je l’aime ? Voyons, pas de questions stupides je vous prie…

Et Vous ?